HYPERTENSION ARTERIELLE (HTA)

-          définit par  PAS (préssion artérielle systolique) ≥ 140  mmHg, PAD (pression artérielle diastolique )≥ 90 mmHg





Diabète sucré = état d’hyperglycémie chronique et permanent soit par :
-          déficit de l’insulinosécrétion
-          défaut d’action de l’insuline
-          excès de facteurs antagonistes de l’insuline
Glycorégulation :
Ø  Organes :
-          pancréas : sécrétion d’insuline et glucagon
-          foie : production + utilisation + stockage du glucose
-          muscles et tissus adipeux : utilisation + stockage du glucose



L’obésité est considérée comme étant une maladie chronique et permet d’accroître la  survenue d’autres pathologies. Parmi les problèmes de santé les plus fréquents chez les personnes qui souffrent d’obésité, on trouve les maladies cardiovasculaires, et plus précisément :



La tuberculose pulmonaire est une infection bactérienne due au bacille de Koch (BK), transmise par voie aérienne. Après la contamination, le BK se multiplie lentement dans les poumons : c'est la primo-infection.
En l'absence d'immunodépression, la lésion pulmonaire cicatrise dans 90% des cas, mais 10% des cas évoluent vers une tuberculose active.
Il existe également des localisations extra-pulmonaires (méningée, miliaire, lymphatique, osseuse, etc.).
L'infection par le HIV favorise l'évolution vers la tuberculose active. La tuberculose est la première infection opportuniste pouvant révéler la maladie sida. Dans certains pays, jusqu'à 70% des malades tuberculeux sont co-infectés par le HIV.

Signes cliniques

Toux prolongée (> 2 semaines), expectoration, douleurs thoraciques, perte de poids, anorexie, fatigue, fièvre modérée et sueurs nocturnes.
Le signe le plus caractéristique est l'hémoptysie (présence de sang dans les crachats) mais il n'est pas toujours présent et toute hémoptysie n'est pas due à la tuberculose. Si l'examen direct des crachats est négatif, penser à une paragonimose (page 150), une mélioïdose (Asie du Sud-Est), une mycose profonde, un cancer bronchopulmonaire.

En pratique, en zone endémique, le diagnostic de tuberculose doit être évoqué devant tout patient consultant pour des symptômes respiratoires persistant depuis plus de 2 semaines et ne répondant pas à un traitement antibiotique non spécifique.

Diagnostic

– Microscopie directe des crachats ; culture.
– La radiographie pulmonaire est utile chez les patients à frottis négatif et chez les enfants.

Traitement

Le traitement est basé sur l'association de plusieurs antituberculeux parmi les suivants [isoniazide (H), rifampicine (R), pyrazinamide (Z), éthambutol (E), streptomycine (S)].
Il est réparti en 2 phases (phase d'attaque et phase d'entretien), selon un schéma standardisé.
La durée du traitement d'une tuberculose à germes sensibles est d'au minimum 6 mois.
La guérison d'un patient tuberculeux demande un engagement important, tant de la part de l'équipe soignante que de la part du patient. Seul un traitement continu de plusieurs mois permet d'obtenir la guérison et d'éviter l'apparition de résistances qui compliqueraient les traitements ultérieurs. Il est essentiel que le patient l'ait bien compris et qu'il ait la possibilité de suivre le traitement jusqu'à son terme.

Prévention

Lorsqu'il est administré correctement, le BCG confère une protection probablement supérieure à 50%. Il est démontré que le BCG à un effet protecteur contre les formes graves de la maladie, en particulier contre la méningite tuberculeuse et la tuberculose disséminée ou miliaire.
La vaccination par le BCG ne réduit pas la transmission de la tuberculose.
Pour plus d'information sur le diagnostic, le traitement, la prévention de la tuberculose et sur le suivi d'un patient tuberculeux, se référer au guide Tuberculose, MSF.



Otite aiguë externe

Infection aiguë du conduit auditif externe, parfois liée à un corps étranger.

Signes cliniques et traitement

– Douleurs, surtout à la mobilisation du pavillon, avec ou sans écoulement.
– A l’otoscope : rougeur, furoncle ou eczéma infecté du conduit ; tympan normal si visible.
– Rechercher un corps étranger.
– Douleur : paracétamol ou acide acétylsalicylique PO (voir douleurs, page 28).
– Lavage d’oreille et aspiration à la seringue avec du chlorure de sodium à 0,9% ou du Ringer lactate, puis application de violet de gentiane à l'aide d'un coton tige pendant 3 à 5 jours.
– Ablation du corps étranger si présent.


Action thérapeutique

– Antibactérien de la famille des céphalosporines (3e génération)


Indications

– Infections sévères, p. ex. : septicémie, méningite (sauf Listeria), fièvre typhoïde, pneumonie sévère, mastoïdite aiguë, pyélonéphrite, infections génitales hautes, conjonctivite gonococcique


Action thérapeutique

– Apport calcique
– Antidote du sulfate de magnésium

Indications

– Hypocalcémie sévère (tétanie hypocalcémique, hypocalcémie néonatale, etc.)
– Hypermagnésémie symptomatique consécutive à un surdosage en sulfate de magnésium



Indications

– Acidoses métaboliques sévères

Présentation

– Ampoule de 10 ml ou 20 ml

Composition
Bicarbonate de sodium : 8,4 g pour 100 ml
– Solution hypertonique
– Composition ionique : sodium (Na+) : 10 mmol (10 mEq) par ampoule de 10 ml
bicarbonate : 10 mmol (10 mEq) par ampoule de 10 ml


Action thérapeutique

– Antibactérien de la famille des pénicillines, à action prolongée (15 à 20 jours)

Indications

– Traitement de la syphilis (excepté neurosyphilis)
– Traitement des tréponématoses endémiques : bejel, pian, pinta
– Traitement de l'angine streptococcique
– Prévention du rhumatisme articulaire aigu
– Traitement de la diphtérie, prophylaxie de la diphtérie en cas de contact direct
 


Sinusite aiguë


Infection des muqueuses sinusiennes avec production purulente d'origine rhinogène (rhinite, allergie, obstruction) ou dentaire. Peut passer à la chronicité, surtout chez le grand enfant et l'adulte.
Signes cliniques
– Association d'une douleur et d'une rhinorrhée purulente 







Des douleurs non spécifiques sont fréquentes chez la femme enceinte (lombalgies, céphalées, douleurs dentaires…). Par ailleurs, une fièvre en début de grossesse (p. ex. ≥ 39 °C pendant plus de 24 heures) mérite d'être traitée d'autant qu'elle a été associée dans quelques études à une augmentation du risque de malformation. En l'absence de cause relevant d'un traitement spécifique, un traitement symptomatique de la douleur ou de la fièvre peut être proposé en adaptant le choix du médicament à l'intensité de la douleur et à la période de la grossesse.