Indications
CHEZ L'ADULTE :
. Soit en monothérapie.
. Soit en association à un autre traitement anti-épileptique :
- Traitement des épilepsies généralisées : crises cloniques, toniques, tonico-cloniques.(attentio
- Traitement des épilepsies partielles : crises partielles avec ou sans généralisation secondaire.
CHEZ L'ENFANT :
. Soit en monothérapie.
. Soit en association à un autre traitement anti-épileptique :
- Traitement des épilepsies généralisées : crises cloniques, toniques, tonico-cloniques.
- Traitement des épilepsies partielles : crises partielles avec ou sans généralisation secondaire.
Posologie
L'efficacité du médicament ne peut être jugée qu'après 15 jours de traitement.
Il en sera de même pour toute modification de la posologie.
Lorsque la clinique le justifie, contrôler la barbitémie en effectuant le prélèvement de préférence le matin (en général 65 à 130 µmol/L chez l'adulte soit 15 à 30 mg/L chez l'adulte et 85 µmol/L soit 20 mg/L chez l'enfant).
- Enfants (selon le poids) :
. inférieur à 20 kg : 5 mg/kg par jour.
. entre 20 et 30 kg : 3 à 4 mg/kg par jour.
. au-dessus de 30 kg : 2 à 3 mg/kg par jour.
En une ou deux prises.
Chez l'enfant de moins de 6 ans, le comprimé sera écrasé et mélangé aux aliments avant administration en raison du risque de fausse route.
- Adultes : 2 à 3 mg/kg par jour.
Une seule prise par jour au coucher
Contre indication:
Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situations suivantes :
- Antécédents d'hypersensibilité aux barbituriques.- Porphyries.
- Insuffisance respiratoire sévère.
- En cas d'hypersensibilité ou d'intolérance au gluten, en raison de la présence d'amidon de blé (gluten).
- Traitement par le Saquinavir, l'lfosfamide (phénobarbital utilisé à visée prophylactique), et par le Voriconazole.
- En association avec le millepertuis.
Déconseillé:
- Allaitement : déconseillé, car possibilité de sédation pouvant entraîner des difficultés de succion à l'origine d'une mauvaise courbe pondérale dans la période immédiatement néonatale.- Associations déconseillées : alcool ; estroprogestatifs et progestatifs (contraceptifs) ; lopinavir, ritonavir (voir interactions).
Effets indésirables
- somnolence en début de journée,
- réveil difficile avec parfois difficultés pour articuler,
- troubles de la coordination et de l'équilibre,
- rarement des vertiges avec céphalées,
- réactions cutanées le plus souvent sous forme d'éruptions maculopapuleuses morbilliformes ou scarlatiniformes,
- possibilité de réactions cutanées graves incluant de très rares cas de syndrome de Lyell, syndrome de Stevens-Johnson,
- effets hépatiques : une augmentation isolée de la gammaglutamyltranspeptidas
e, liée au caractère inducteur enzymatique hépatique du phénobarbital, peut être observée.
En règle générale, cette augmentation est sans signification clinique. Une élévation, isolée et modérée d'une transaminase et/ou des phosphatases alcalines est très occasionnellement observée. Très rares cas d'hépatites.
- syndrome d'hypersensibilité : des réactions d'hypersensibilité multisystémique avec le plus souvent fièvre, éruption cutanée, éosinophilie et atteinte hépatique ont été rapportées. L'existence de rares cas de réactions croisées entre le phénobarbital, la phénytoïne et la carbamazépine doit rendre prudent le remplacement de phénobarbital par l'une ou l'autre des molécules.
- arthralgies (syndrome épaule-main ou rhumatisme gardénalique),
- troubles de l'humeur,
- anémie mégaloblastique par carence d'acide folique,
- la prise prolongée de phénobarbital (100 mg par jour pendant 3 mois) peut entraîner l'apparition d'un syndrome de dépendance,
- des cas de rétraction de l'aponévrose palmaire (maladie de Dupuytren), de l'aponévrose plantaire (maladie de Ledderhose) et des cas d'induration des corps caverneux (maladie de la Peyronie) ont été rapportés.
NB: Les effets graves intéressant les systèmes hépatique et/ou dermatologique ainsi que les réactions d'hypersensibilité imposent l'arrêt du traitement.
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