Indications
Chez l'adulte:
· Etats psychotiques aigus.
Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques: délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
· En association avec un antidépresseur, traitement de courte durée de certaines formes sévères d'épisode dépressif majeur.
Cette association ne peut se faire que pendant la période initiale du traitement, soit pendant 4 à 6 semaines.
Chez l'enfant de plus de 3 ans:
· Troubles graves du comportement de l'enfant avec agitation et agressivité.
Réservé à l'adulte et à l'enfant de plus de 3 ans.
1 goutte contient 1 mg de lévomépromazine.
1 ml de solution correspond à 40 gouttes.
Voie orale.
La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Le traitement sera instauré à dose faible, puis augmenté progressivement.
La dose journalière sera soit prise le soir au coucher soit répartie en 3 prises au moment des repas.
Chez l'adulte:
· Etats psychotiques aigus.
Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques: délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques),
· En association avec un antidépresseur, traitement de courte durée de certaines formes sévères d'épisode dépressif majeur:
La posologie est de 25 à 200 mg/jour.
Dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra être augmentée jusqu'à 400 mg/j maximum.
Chez l'enfant de plus de 3 ans:
Troubles graves du comportement de l'enfant avec agitation et agressivité:
La posologie est de 0,5 à 2 mg/kg/jour.
L'utilisation chez l'enfant de moins de 6 ans est réservée à des situations exceptionnelles en milieu spécialisé.
· Etats psychotiques aigus.
Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques: délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
· En association avec un antidépresseur, traitement de courte durée de certaines formes sévères d'épisode dépressif majeur.
Cette association ne peut se faire que pendant la période initiale du traitement, soit pendant 4 à 6 semaines.
Chez l'enfant de plus de 3 ans:
· Troubles graves du comportement de l'enfant avec agitation et agressivité.
posologie
Réservé à l'adulte et à l'enfant de plus de 3 ans.
1 goutte contient 1 mg de lévomépromazine.
1 ml de solution correspond à 40 gouttes.
Voie orale.
La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Le traitement sera instauré à dose faible, puis augmenté progressivement.
La dose journalière sera soit prise le soir au coucher soit répartie en 3 prises au moment des repas.
Chez l'adulte:
· Etats psychotiques aigus.
Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques: délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques),
· En association avec un antidépresseur, traitement de courte durée de certaines formes sévères d'épisode dépressif majeur:
La posologie est de 25 à 200 mg/jour.
Dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra être augmentée jusqu'à 400 mg/j maximum.
Chez l'enfant de plus de 3 ans:
Troubles graves du comportement de l'enfant avec agitation et agressivité:
La posologie est de 0,5 à 2 mg/kg/jour.
L'utilisation chez l'enfant de moins de 6 ans est réservée à des situations exceptionnelles en milieu spécialisé.
Contre-indications
Ce médicament est CONTRE-INDIQUE dans les cas suivants:
· hypersensibilité à la lévomépromazine ou à l'un des autres constituants,
· risque de glaucome par fermeture de l'angle,
· risque de rétention urinaire lié à des troubles urétro-prostatiques,
· antécédent d'agranulocytose,
· en association avec les dopaminergiques non antiparkinsoniens (cabergoline, quinagolide) voir rubrique Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions.
Grossesse - Allaitement
Grossesse
Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.
L'analyse des grossesses exposées n'a révélé aucun effet malformatif particulier de la lévomépromazine.
Chez le nouveau-né, les phénothiazines peuvent parfois être responsables si elles sont poursuivies en fin de grossesse, en particulier à fortes doses:
· de signes liés à ses propriétés atropiniques, qui sont majorés en cas d'association aux correcteurs antiparkinsoniens: tachycardie, hyperexcitabilité, distension abdominale, retard à l'émission du méconium,
· de signes extrapyramidaux: hypertonie, trémulations.
· de sédation
En conséquence, l'utilisation de la lévomépromazine est envisageable quel que soit le terme de la grossesse. La surveillance du nouveau-né tiendra compte des effets mentionnés ci-dessus.
Ce médicament contenant de l'alcool est déconseillé chez les femmes enceintes. Il est recommandé d'utiliser une autre forme pharmaceutique ne contenant pas d'alcool.
Allaitement
En l'absence de données sur le passage dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
Effets indésirables
Dès les faibles doses
Troubles neuro-végétatifs :
· hypotension orthostatique,
· effets anticholinergiques à type de sécheresse de la bouche, constipation voire iléus paralytique (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi), troubles de l'accommodation, risque de rétention urinaire (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Troubles neuropsychiques :
· sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement ;
· indifférence, réactions anxieuses, variation de l'état thymique.
A doses plus élevées
Troubles neuropsychiques
· Dyskinésies précoces (torticolis spasmodiques, crises oculogyres, trismus...).
· Syndrome extrapyramidal :
o akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques,
o hyperkinéto-hypertonique, excito-moteur,
o akathisie.
· Dyskinésies tardives, survenant surtout lors de cures prolongées. Ces dyskinésies tardives surviennent parfois à l'arrêt du neuroleptique et disparaissent lors de sa réintroduction ou à l'augmentation de la posologie.
Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
Troubles neuro-végétatifs :
· effets anticholinergiques: de très rares cas d'entérocolite nécrosante potentiellement fatale ont été rapportés (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi).
Troubles endocriniens et métaboliques :
· hyperprolactinémie: aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie, impuissance, frigidité.
· dysrégulation thermique,
· prise de poids,
· hyperglycémie, altération de la tolérance au glucose.
Rarement et dose-dépendants
Troubles cardiaques :
· allongement de l'intervalle QT.
· de très rares cas de torsades de pointe ont été rapportés.
Plus rarement, et non dose-dépendants
Troubles cutanés :
· réactions cutanées allergiques,
· photosensibilisation.
Troubles hématologiques :
· agranulocytose exceptionnelle: des contrôles réguliers de la formule sanguine sont recommandés,
· leucopénie.
Troubles ophtalmologiques :
· dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l'oeil, dus à l'accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.
Autres troubles observés :
· positivité des anticorps antinucléaires sans lupus érythémateux clinique,
· syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi),
· possibilité d'ictère cholestatique,
· très rares cas de priapisme.
Par ailleurs, des cas isolés de mort subite d'origine cardiaque ainsi que des cas de mort subite inexpliquée ont été rapportés chez des patients traités par les neuroleptiques antipsychotiques à structure phénothiaziniques, butyrophénone ou benzamide
Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d'embolies pulmonaires ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les antipsychotiques - fréquence inconnue
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