Indications

– Acidoses métaboliques sévères

Présentation

– Ampoule de 10 ml ou 20 ml

Composition
Bicarbonate de sodium : 8,4 g pour 100 ml
– Solution hypertonique
– Composition ionique : sodium (Na+) : 10 mmol (10 mEq) par ampoule de 10 ml
bicarbonate : 10 mmol (10 mEq) par ampoule de 10 ml


Action thérapeutique

– Antibactérien de la famille des pénicillines, à action prolongée (15 à 20 jours)

Indications

– Traitement de la syphilis (excepté neurosyphilis)
– Traitement des tréponématoses endémiques : bejel, pian, pinta
– Traitement de l'angine streptococcique
– Prévention du rhumatisme articulaire aigu
– Traitement de la diphtérie, prophylaxie de la diphtérie en cas de contact direct
 


Sinusite aiguë


Infection des muqueuses sinusiennes avec production purulente d'origine rhinogène (rhinite, allergie, obstruction) ou dentaire. Peut passer à la chronicité, surtout chez le grand enfant et l'adulte.
Signes cliniques
– Association d'une douleur et d'une rhinorrhée purulente 







Des douleurs non spécifiques sont fréquentes chez la femme enceinte (lombalgies, céphalées, douleurs dentaires…). Par ailleurs, une fièvre en début de grossesse (p. ex. ≥ 39 °C pendant plus de 24 heures) mérite d'être traitée d'autant qu'elle a été associée dans quelques études à une augmentation du risque de malformation. En l'absence de cause relevant d'un traitement spécifique, un traitement symptomatique de la douleur ou de la fièvre peut être proposé en adaptant le choix du médicament à l'intensité de la douleur et à la période de la grossesse.


Ingrédients :

  • 3 tasses d’eau
  • 5 cm de racine de gingembre frais
  • ½ citron
  • 1 cuillère à soupe de miel

Préparation : 

Râpez la racine de gingembre, et pressez le demi-citron, versez les 3 tasses d’eau dans un bocal, puis ajoutez-y le miel, le jus de citron, et la racine râpée de gingembre. Mélangez bien les ingrédients et mettez le bocal au réfrigérateur. Consommer un verre de cette boisson pour profiter de ses bienfaits.

Bienfaits des ingrédients :

Selon plusieurs études, le gingembre favorise la sécrétion de la bile, stimule l’activité des enzymes digestives, et soulage les troubles digestifs, en évacuant les gaz intestinaux, et en soulageant les brûlures d’estomac.
Le citron donne un coup de pouce au corps dans son processus de digestion pour éliminer les symptômes douloureux. Les enzymes trouvées dans le citron sont similaires à celles des sucs digestifs, donc l’estomac remarque peu de différence entre les deux et reprend ses tâches digestives.
Des recherches indiquent que le miel peut être efficace pour éradiquer les infections à Helicobacter pylori, qui peuvent causer des ulcères d’estomac, en plus d’avoir un effet sur le reflux gastrique.

Mises en garde :

Le gingembre est à ne pas consommer pour les diabétiques, les femmes enceintes et allaitantes, et les personnes chétives.
Le citron est déconseillé aux personnes qui ont des allergies aux agrumes, ou souffrant de troubles rénaux ou biliaires.


- choisir les médicaments d'utilisation possible ou envisageable pendant la grossesse
et éviter les médicaments récents, sauf en l'absence d'alternative.
Chez la femme enceinte :
- ne jamais arrêter brutalement un traitement chronique, ce qui peut déséquilibrer certaines pathologies et ne pas hésiter à demander l'avis d'un centre spécialisé.
- tenir compte de la gravité de la pathologie et du terme (risque malformatif à T1 et risque foetotoxique à T2/T3). Certaines pathologies bénignes ne nécessitent pas de traitement. En revanche, si la décision de traiter est prise, le médicament doit être donné à la posologie efficace habituelle ;
- choisir un médicament qui a fait la preuve de son efficacité dans la pathologie à traiter (il n'est pas légitime d'exposer une grossesse en l'absence de bénéfice thérapeutique démontré, même si le risque est faible) ;
- choisir le médicament le mieux évalué pendant la grossesse et présentant le meilleur rapport bénéfice/risque pour le couple mère/enfant, ou à défaut celui pour lequel le recul est important, largement prescrit chez la femme en âge de procréer et sans signal identifié chez la femme enceinte ;
- privilégier une monothérapie et un médicament à demi-vie courte si le traitement doit être poursuivi jusqu'à l'accouchement.



L'objectif de cet ouvrage est d'aider le praticien à choisir, selon la pathologie à traiter chez une femme enceinte, le médicament le plus approprié en fonction du terme de la grossesse et de lui donner une information synthétique sur les risques éventuels pour le futur nouveau-né lorsqu'une grossesse est souhaitée ou a déjà débuté au cours d'un traitement.









De nombreux gestes techniques appartiennent au champ d'activite de la medecine generale. Bien qu'enseignes en formation initiale dans les departements de medecine generale, ils ne sont pas toujours pratiques par manque d'habitude ou de savoir faire. Meme si l'apprentissage en situation reelle reste la meilleure facon d'acquerir la maitrise des actes techniques, cet ouvrage constitue pour l'interne et le praticien un guide precieux qui explique la realisation des gestes les plus importants, autant pour les gestes a visee diagnostique que pour les gestes a visee therapeutique et les gestes d'urgence. 

Pour chaque fiche: 
- Indications 
- Contre-indications 
- Materiel 
- Rappel anatomo-physio-pathologique 
- Realisation + Precautions 
- Effets attendus 
- Cout 
- Cotation a la nomenclature











Action thérapeutique

– Anti-épileptique

Indications

– Epilepsie (à l'exclusion du petit mal)
– Douleurs neuropathiques (seule ou en association avec l'amitriptyline)

Présentation

– Comprimés à 100 mg et 200 mg
Il existe aussi une solution buvable à 100 mg/5 ml.

Posologie

– Epilepsie
Enfant : dose initiale de 5 mg/kg/jour en une ou 2 prises puis augmenter toutes les 2 semaines jusqu'à 10 à 20 mg/kg/jour à diviser en 2 à 4 prises
Adulte : dose initiale de 100 à 200 mg/jour en une ou 2 prises, puis augmenter par paliers de 100 à 200 mg toutes les 2 semaines jusqu'à 800 à 1200 mg/jour à diviser en 2 à 4 prises
– Douleurs neuropathiques
Adulte : dose initiale de 200 mg/jour en une prise le soir pendant une semaine puis 400 mg/jour à diviser en 2 prises (matin et soir) la semaine suivante puis 600 mg/jour à diviser en 3 prises

Durée

– Epilepsie : traitement à vie. Ne pas interrompre brutalement le traitement, même en cas de substitution par un autre anti épileptique.
– Douleurs neuropathiques : plusieurs mois après disparition de la douleur puis tenter un arrêt du traitement.

Contre-indications


– Ne pas administrer en cas de bloc auriculo-ventriculaire, antécédents d'aplasie médullaire.
– Administrer avec prudence en cas de glaucome, rétention urinaire, insuffisance hépatique, rénale ou cardiaque, troubles hématologiques, et chez les sujets âgés.

Effets indésirables

– Peut provoquer :
• céphalées, vertiges, troubles digestifs, troubles visuels, rash, leucopénie, confusion et agitation chez les sujets âgés, somnolence (administrer avec prudence en cas de conduite de véhicule ou d'utilisation de machine),
• exceptionnellement : syndromes de Lyell ou de Stevens-Johnson, agranulocytose, anémie, aplasie médullaire, pancréatite, hépatite, troubles de la conduction cardiaque.
Dans ces cas, arrêter le traitement.

Précautions d'emplois

– Ne pas consommer d'alcool pendant le traitement.
– Ne pas associer avec : érythromycine, isoniazide, acide valproïque (augmentation du taux de carbamazépine), oestroprogestatifs (efficacité contraceptive diminuée), saquinavir
(diminution de l'efficacité du saquinavir).
– Surveiller l'association avec : anticoagulants oraux, corticoïdes, antidépresseurs, halopéridol, inhibiteurs de la protéase, aminophylline, rifampicine, itraconazole, etc.
– Grossesse :
• Epilepsie : ne pas instaurer un traitement au 1er trimestre, sauf en cas de nécessité vitale, s'il n'existe pas d'alternative thérapeutique (risque de malformation du tube neural). Cependant, ne pas interrompre un traitement antiépileptique instauré avant la grossesse. L'administration d'acide folique avant la conception et pendant le 1er trimestre pourrait réduire le risque de malformation du tube neural. En raison du risque de syndrome hémorragique du nouveau-né, administrer de la vitamine K à la mère et au nouveau-né.
• Douleurs neuropathiques : déconseillé
– Allaitement : pas de contre-indication

source: livre médicaments essentiels et le dictionnaire Vidal 


Action thérapeutique
– Antifongique

Indications

– Dermatophyties :
• du cuir chevelu (teignes)
• de la peau (herpès circiné, intertrigos cruraux ou des orteils)
• des ongles

Présentation

– Comprimés à 125 mg et 250 mg
Il existe aussi des comprimés à 500 mg.

Posologie

– Enfant : 10 à 20 mg/kg/jour en une ou 2 prises, au cours des repas
– Adulte : 500 mg à 1 g/jour en une ou 2 prises, au cours des repas (ne pas dépasser 1 g/jour)

Durée

– Cuir chevelu : 6 à 12 semaines
– Peau : 4 à 8 semaines
– Ongles : 6 mois (mains) ; 12 mois ou plus (pieds)

Contre-indications

– Ne pas administrer en cas d’allergie à la griséofulvine, insuffisance hépatique.

Effets indésirables

– Peut provoquer : troubles gastro-intestinaux, céphalées, vertiges, neuropathies périphériques, allergie cutanée, photosensibilisation, troubles hématologiques.

  Précautions d'emplois 

– La griséofulvine diminue l’efficacité :
• des anticoagulants oraux : surveiller le taux de prothrombine,
• des contraceptifs oraux : utiliser une autre méthode contraceptive.
– Eviter l'alcool pendant le traitement (effet antabuse).
– Grossesse : CONTRE-INDIQUÉ
– Allaitement : CONTRE-INDIQUÉ
Remarques
– Appliquer du violet de gentiane sur les lésions.
– Conservation : température inférieure à 30°C

source: livre de médicaments essentiels et le Vidal 


Action thérapeutique

– Neuroleptique

Indications

– Phase aiguë des psychoses : agitation psychomotrice, accès maniaques, délirium tremens
– Vomissements très sévères, en particulier lors de traitements en cancérologie

Présentation et voie d'administration

– Ampoule à 5 mg (5 mg/ml, 1 ml) pour injection IM ou perfusion IV

Posologie

– Adulte : 2 à 10 mg/injection IM, à répéter si nécessaire à intervalle de 4 à 8 heures
– En cancérologie, peut être utilisé en perfusion IV : 5 mg/perfusion ou 1 à 5 mg/injection
IM à répéter après 12 heures si nécessaire
Durée : selon l’évolution clinique

Contre-indications:


– Ne pas administrer en cas de maladie de Parkinson ; chez l’enfant.
– En cas de survenue de fièvre après l’injection, interrompre le traitement : il peut s’agir
d’un syndrome malin dû aux neuroleptiques.

 Effets indésirables :

– Peut provoquer : symptômes extrapyramidaux, dyskinésies, hypotension orthostatique.

Précautions:

– Ne pas associer avec lévodopa.
– Ne pas boire d’alcool durant le traitement.
– Risque de potentialisation des effets sédatifs en cas d'association avec les autres médicaments
agissant sur le système nerveux central (morphiniques, antihistaminiques, anxiolytiques).
– Grossesse : à éviter
– Allaitement : à éviter

Remarques

– L’halopéridol décanoate est une forme à activité prolongée, utilisée dans le traitement au long cours des syndromes psychotiques, en relais du traitement par voie orale (1 injection
IM toutes les 3 à 4 semaines).
– L’halopéridol présente des risques d’effets extrapyramidaux plus élevés que la chlorpromazine, mais moins d’effets sédatifs et d’hypotension.
– En cas d’utilisation en perfusion, protéger le flacon de perfusion de la lumière.
– Conservation : température inférieure à 30°C

Source: livre médicaments essentiels + vidal 


Action thérapeutique
– Diurétique
Indications

– Œdèmes consécutifs à une insuffisance rénale, cardiaque ou hépatique
– Hypertension artérielle (préférer l’hydrochlorothiazide dans cette indication)
Présentation

– Comprimé à 40 mg
Il existe aussi des comprimés à 20 mg.
Posologie

– Enfant : 1 à 2 mg/kg/j en 1 prise
– Adulte : 20 à 40 mg/j en 1 prise
– Réduire la dose selon l’évolution clinique
– En cas d’œdème résistant : 80 à 150 mg/j en 1 ou 2 prises, puis réduire la dose
Durée : selon l'évolution clinique
Contre-indications:
– Ne jamais administrer dans les autres types d'œdèmes, en particulier ceux dus au kwashiorkor.
Effets indésirables

– Peut provoquer :
• hypokaliémie (risque accru en cas de cirrhose), dénutrition et insuffisance cardiaque (aggravation de la toxicité de la digoxine en cas de traitement associé) ;
• déshydratation et hypotension orthostatique.
Précautions

– Administrer avec prudence en cas de diabète et de goutte.
– Grossesse : à éviter, ne pas utiliser dans l’hypertension artérielle gravidique
– Allaitement : à éviter (passe dans le lait, peut diminuer la sécrétion de lait)
Remarques:
– Administrer le matin.
– Pendant le traitement, il est recommandé de manger beaucoup de fruits (dattes, bananes, mangues, oranges, etc.) car ils contiennent du potassium. L'utilisation de comprimés de potassium est souhaitable quand ils sont disponibles.
– Conservation : pas de précaution particulière pour la température



source: livre medicaments essentiels et le dictionnaire vidal



Action thérapeutique

– Anxiolytique, sédatif, anti-convulsivant, myorelaxant

Indications

– Convulsions
– Tétanos
– Agitation, au cours des états anxieux ou confusionnels (delirium tremens), lorsque le traitement par voie orale est impossible

Présentation et voie d'administration

– Ampoule à 10 mg (5 mg/ml, 2 ml) pour injection IM, IV très lente ou perfusion
– La solution injectable peut être administrée par voie rectale et par voie orale.
– Pour l'administration rectale et IV, diluer 2 ml (10 mg) de diazépam dans 8 ml de glucose à 5% ou de chlorure de sodium à 0,9%.
– Pour l'administration rectale, utiliser une seringue sans aiguille, ou mieux, adapter sur la seringue une sonde gastrique n°8 coupée (laisser une longueur de 2 à 3 cm).

Posologie et durée

– Convulsions
Enfant : 0,5 mg/kg par voie rectale ou 0,3 mg/kg par voie IV lente, sans dépasser 10 mg
Adulte : 10 mg par voie rectale ou IV lente
Si les convulsions ne cèdent pas après 5 minutes, répéter une fois la même dose.
– Tétanos
Le dosage varie selon la sévérité. A titre indicatif :
Enfant et adulte : 0,1 à 0,3 mg/kg par injection IV lente, à répéter toutes les 1 à 4 heures, sous surveillance médicale stricte
– Agitation, delirium tremens
Adulte : 5 à 10 mg par voie IM à répéter après une heure si nécessaire

Contre-indications:
  
– Ne pas administrer en cas d'insuffisance respiratoire et hépatique sévères.

Effets indésirables

– Peut provoquer :
• douleur locale lors de l'injection IM et IV,
• hypotension, dépression respiratoire, en particulier lors de l'administration IV, en cas d'injection IV trop rapide et pour l'administration de doses très élevées (tétanos),
• en cas de surdosage : hypotonie, léthargie, détresse respiratoire, coma.

Précautions

– Réduire la posologie de moitié chez les sujets âgés ; en cas d'insuffisance rénale ou hépatique.
– Risque de potentialisation des effets sédatifs en cas d'association avec l'alcool et les médicaments agissant sur le système nerveux central : analgésiques opioïdes, neuroleptiques (chlorpromazine, halopéridol,etc.),antihistaminiques(chlorphénamine, prométhazine), antidépresseurs (clomipramine, fluoxétine, etc.), phénobarbital, etc.
– Grossesse : à éviter si possible, sauf en cas de risque vital
– Allaitement : à éviter

Remarques

– Le diazépam est soumis à des contrôles internationaux : se conformer à la réglementation nationale.
– La solution diluée est normalement trouble.
– Ne pas mélanger avec d'autres médicaments dans la même seringue ou perfusion.
– Conservation : température inférieure à 30°C

    source: Livre des médicaments essentiels et Vidal 



Action thérapeutique

– Antifongique

Indications

– Infections fongiques systémiques sévères : cryptococcose, histoplasmose, pénicilliose, etc.

Présentation et voie d'administration

– Poudre pour solution injectable en flacon de 50 mg, à dissoudre dans 10 ml d'eau ppi pour
obtenir une solution concentrée à 5 mg/ml. La solution concentrée doit être diluée dans
490 ml de glucose à 5% pour obtenir 500 ml de solution à 0,1 mg/ml, pour perfusion IV.
Posologie
– Enfant et adulte : commencer par 0,25 mg/kg à administrer en 2 à 6 heures, puis
augmenter progressivement pour atteindre la dose de 1 mg/kg/jour (jusqu'à
1,5 mg/kg/jour maximum en cas d'infection très sévère).
Avant de commencer le traitement, il est recommandé d'administrer une dose-test (1 mg
dilué dans du glucose à 5%, administré en 30 minutes) pour déceler une éventuelle réaction
anaphylactique. Surveiller la température, la fréquence respiratoire, le pouls et la pression
artérielle. En l'absence de réaction anaphylactique, administrer la dose thérapeutique initiale.
Durée
– 6 à 12 semaines ou plus. Si le traitement est interrompu pendant plus de 7 jours, reprendre
à la dose thérapeutique initiale et augmenter progressivement.

Contre-indications:

– Ne pas administrer en cas d'insuffisance rénale sévère ou d'hypersensibilité à l'amphotéricine.

Effets indésirables

– Peut provoquer :
• fièvre, frissons, céphalées, réactions allergiques (arrêter le traitement si une réaction est
observée après l'administration de la dose-test),
• néphrotoxicité,
• troubles digestifs, anorexie, douleurs musculaires et articulaires, troubles
hématologiques et cardiovasculaires, convulsions, troubles de la vision,
• douleur et thrombophlébite au point d'injection,
• en cas de perfusion trop rapide : hypotension, arythmie, hypokaliémie, choc.

Précautions d'emplois:

– Utiliser du paracétamol ou un antihistaminique ou de l'hydrocortisone pour prévenir ou
traiter les réactions fébriles.
– L'administration de chlorure de sodium en perfusion semble pouvoir limiter, voire
prévenir, la néphrotoxicité de l'amphotéricine (administrer 1 litre de NaCl à 0,9% avant la
perfusion d'amphotéricine).
– Surveiller la fonction rénale, la NFS et la kaliémie pendant toute la durée du traitement.
– Ne pas associer avec les médicaments provoquant des torsades de pointes (quinidine,
érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sotalol, amiodarone, etc.).
– Surveiller l'association avec les digitaliques (augmentation de la toxicité des digitaliques) et
les médicaments provoquant des hypokaliémies tels que les diurétiques ou les corticoïdes.
– Grossesse : pas de contre-indication. En cas d' administration pendant le dernier mois, contrôler la
fonction rénale du nouveau-né.
– Allaitement : à éviter, sauf en cas de nécessité vitale

Remarques

– Il existe des formulations lipidiques d'amphotéricine B qui permettent de réduire le risque
de toxicité rénale de l'amphotéricine B conventionnelle : amphotericine B liposomale
(AmBisome®), complexe lipidique (Abelcet®) et colloidale (Amphotec®, Amphocil®).
– Utiliser uniquement le glucose à 5 % comme véhicule de perfusion (incompatible avec les
autres solutés de perfusion).
– Ne pas mélanger avec d'autres médicaments dans la même perfusion.

– Conservation :

• Avant reconstitution : au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
En l'absence de réfrigérateur, les flacons de poudre se conservent au maximum 7 jours, à une
température inférieure à 25°C.
• Après reconstitution : la solution concentrée se conserve 24 heures au réfrigérateur (entre 2°C
et 8°C) ; la solution pour perfusion doit être utilisée immédiatement.

                     Source: livre médicaments essentiels édition 2010