La dénutrition est de type énergétique (marasme) si la balance énergétique a été négative, de type
protéique (kwashiorkor) si c’était le bilan azoté, de type mixte quand les deux ont été négatifs.
• La dénutrition par carence d’apports caloriques touche d’abord la masse grasse, puis les muscles,
et enfin les protéines viscérales ; l’amaigrissement en est le 1er signe.
• La dénutrition par hypercatabolisme touche d’abord les protéines viscérales, puis les muscles et la
masse grasse ; le poids peut être normal.
• La dénutrition augmente la morbidité et la mortalité des affections courantes et de la chirurgie lourde.
• La renutrition d’un patient stable nécessite des apports quotidiens de l’ordre de 40 kcal et 1,25 g de
protéines par kilo.
• La principale complication de la nutrition entérale est la broncho-pneumopathie d’inhalation par reflux du liquide nutritif dans les voies respiratoires. Elle doit être prévenue par un faible débit et le maintien
du sujet en position demi-assise, y compris la nuit.
• La principale complication de la nutrition parentérale est la septicémie sur cathéter. Elle doit être
prévenue par le respect de règles strictes d’asepsie lors des manipulations du cathéter et du système
nutritif.
• La nutrition entérale doit toujours être préférée à la nutrition parentérale du fait de son moindre coût
et surtout de sa plus faible morbidité.
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